Bien entendu, le bois et plus largement les systèmes constructifs bois disposent des qualités nécessaires à la réduction de l’impact environnemental d’un bâtiment :
- Seul matériau de construction biosourcé renouvelable;
- Peu d’énergie nécessaire à sa transformation et sa mise en œuvre. En Auvergne-Rhône-Alpes, la part d’énergies renouvelables est supérieure à la moyenne française du fait d’une production importante d’hydroélectricité. Les premiers résultats de la production de FDES Bois des Alpes montrent une économie de 30% sur l’énergie primaire non renouvelable nécessaire à la production de charpente traditionnelle par rapport aux bois d’importation.
- Transports limités grâce à un couvert forestier régional et à une transformation locale.
- Et le matériau bois peut être réemployé ou recyclé en fin de vie (valorisation énergétique ou matière).
Globalement, toujours selon les premiers résultats issus du travail sur les FDES Bois des Alpes, le bois local réduit de 38% les émission de CO2 pour des produits de charpente traditionnelle par rapport aux bois d’importation. L’étude des FDES permet de constater la bonne performance environnementale des produits de construction bois vis-à-vis de leurs concurrents.
Le bois et les matériaux biosourcés offrent la possibilité de répondre aux ambitions de la France dans le temps. Si l’utilisation des produits bois dans le bâtiment doublait (de 4,2 millions de tonnes aujourd’hui à 10 millions), le bâtiment pourrait réduire ses émissions de GES de 30% par an, soit 11 millions de tonnes de CO2 en moins chaque année au niveau national.
Source : Fibois, 2019
